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Forteresses de Trémuson
4 janvier 2018

Historique de Trémuson, Antiquité au Moyen-âge Classique

- Dès la plus haute Antiquité, les Mines des Boissières (lieu où le buis est abondant) ont été au centre de l'exploitation du Plomb. C'est en tout cas l'un des rares sites attestés sur toute la Bretagne à la période Gallo-Romaine. Des trésors monétaires ont été collectés à différentes époques, sur le cours du fleuve Gouët ("Ar Gwad" signifiant le sang en Vieux Gallois). Des monnaies d'Auguste à Commode, en passant par Tibère, Néron ou Titus.

Monnaie Auguste 01

- Les mines étaient desservies par la Voie Romaine allant du Coz Yaudet (proche Lannion) au Roselier (à Cesson) et qui passait par le Sépulcre. Cette voie principale (il y en avait d'autres) passait le Gouët au niveau du Pont des Boissières par la Rue du Puits Cavalier, puis remontait par le Moulin Maréchal vers Berrien.  

- Le Moyen-âge ne fait qu'affermir le site de la Roche-Suhart (cf rubrique), forteresse située au milieu d'un noeud de contrôle des anciennes voies de passage, et par là même contrôlant le commerce bénéfique des mines.

TREMUSON - vue Gouët

- Le lignage des vicomtes de Plaintel ont laissé leurs marques à ceux de la Roche-Suhart, comme l'historien André-Yves BOURGES nous l'a démontré il y a quelques années maintenant. Ils contrôlaient le territoire de la rive gauche du Gouët, des abords de Quintin à Plérin, donc une étendue considérable avec de puissants lieux de pouvoir.

- Concernant le "Roc'h" de Trémuson (la Roche-Suhart, du nom d'un fils "puîné" d'un comte Eudonide), il n'est pas isolé et correspond selon Patrick KERNEVEZ, maître de conférence en Histoire Médiévale UBO, aux caractères des "rocas" de montagne en dépit de leur perchement en haut de collines ou à l'extrémité d'éperons. La Roche-Suhart en Trémuson s'élevait au dessus d'un pont que franchissait une voie antique. Le site a été bouleversé dans les années 30 lors de l'exploitation de la carrière. Il correspondait à une enceinte quadrangulaire d'une soixantaine de mètres de côté, cantonnée de tours carrées. Le château est mentionné en 1190 : "in loco qui dicitur Rupis Suhart".

TAP 02

TAP 03

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